3e édition de la journée internationale de lutte contre les violences sexuelles en temps de conflit

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1. Les violences sexuelles représentent 60% des violences basées sur le genre. En 2017, près de 3 000 cas de violences basées sur le genre ont été rapportés.Un seul cas de violence sexuelle est inacceptable !

2. Au Mali, les violences basées sur le genre y compris les violences sexuelles ont connu une augmentation de 33 % entre 2016 et 2017.Encourageons la prévention et luttons contre l’impunité !

3. Du fait de leur extrême vulnérabilité dans les situations de conflits, les femmes et les enfants sont les plus exposés aux violences sexuelles. L’obligation de respecter leur intégrité physique et leur dignité s’applique à tous !

4. Les violences sexuelles ne doivent pas être une arme de guerre. Les civils, y compris les femmes et les enfants, ne peuvent en aucun cas être des cibles pour les parties belligérantes !

5. Pour la prévention des violences sexuelles,284 comités d’alerte précoce, dont 78 à Mopti, 122 à Gao, 82 à Tombouctou et 2 à Kidal ont été créés.Le tabou sur les violences sexuelles doit être levé pour réduire les souffrances des victimes !

6. La vie de plus de 20 000 femmes et filles à risque de viol est en danger dans le nord et le centre du Mali en raison du manque de fonds pour la réponse aux violences basées sur le genre. Les moyens des acteurs humanitaires intervenant dans la lutte contre les violences basées sur le genre doivent être renforcés !

7. Seule une victime de violences sexuelles sur quatre ayant porté plainte aurait été entendue en 2017. Aucun cas de condamnation n’a été rapporté. L’impunité favorise la pratique des violences sexuelles en temps de conflit !

8. Je m’appelle Maitou, j’ai 23 ans. A la suite de l’invasion des groupes armés dans mon village, j’ai été violée lorsque je partais au marché. Ils étaient au nombre de cinq hommes. Certes par ignorance, je me suis rendue tard à l’hôpital quand j’avais commencé à ressentir des douleurs inexpliquées dans mon corps. J’avais souvent des troubles de sommeil et je me sentais sale, j’avais honte d’être vue par les gens. Dieu merci, grâce aux soins médicaux et les conseils qui m’ont été fournis par les assistantes sociales d’une ONG, j’ai pu reprendre ma vie progressivement au village. »
9. Le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme imposent « d’éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles, notamment en mettant fin à l’impunité et en assurant la protection des civils (…) pendant et après les conflits armés, conformément aux obligations contractées par les États, » extrait de la résolution 1820 du 19 juin 2008 du conseil de sécurité des Nations Unies.
10. « Le viol est souvent pris comme un dommage collatéral aux conflits …vraiment nous ratons notre cible car le viol est un crime et doit être éradiqué, » Kathleen Cravero, Ancienne Assistante du Secrétaire général des Nations Unies.

11. « La violence sexuelle remet en question le droit de tout un chacun à mener sa vie dans la dignité et elle représente une menace pour la paix et la sécurité collectives. […] Au nom de toutes les victimes, réaffirmons aujourd’hui notre volonté de mettre un terme à la violence sexuelle en temps de conflit et de faire régner la paix et la justice partout dans le monde, » Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU.

12. « Plus qu’une menace pour notre sécurité collective, les violences sexuelles commises en période de conflit sont une honte pour l’humanité, » Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU.

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